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Les sneakers, vous en avez forcément déjà entendu parler. Et pour cause, le phénomène n’est pas né hier, mais dans les années 80, à l’heure où Michael Jordan a entamé sa carrière professionnelle et où adidas a commencé à collaborer avec des artistes. Pour la petite histoire, sachez qu’il s’agissait des rappeurs du groupe Run-DMC. Depuis cette période, elles sont portées par tous, sans distinction d’âge ni de sexe. Il se peut même que vous en portez vous-même sans le savoir car derrière le terme ‘’sneakers’’ se cache par définition toute chaussure de sport à vocation lifestyle équipée d’une semelle en caoutchouc. De ce fait, les dernières Air Jordan limitées sont tout autant des sneakers que l’incontournable Stan Smith d’adidas et les modèles les plus populaires de New Balance que nous sommes si nombreux à apprécier, à la fois pour leur grand confort et leur style.

Des sneakers pour tous à tous les prix

Toujours est-il que ce phénomène n’a jamais fait autant d’émules qu’aujourd’hui, grâce entre autres au marketing agressif pratiqué par les marques, à tel point que même les géants de l’industrie du luxe ont décidé d’investir le marché. On pense tout d’abord à Balenciaga ou encore à Louis Vuitton qui est allé jusqu’à embaucher Virgil Abloh, un artiste aux multiples casquettes connu notamment pour ses collaborations avec Nike, afin d’apposer une touche résolument streetwear à sa collection masculine. Bien évidemment, les modèles façonnés par les maisons de mode qui règnent sur les podiums de la Fashion Week sont beaucoup plus onéreux que ceux proposés chez les enseignes phares du secteur (Foot Locker, Courir, Chausport…). La Triple S, référence emblématique de Balenciaga, se vend par exemple à un tarif moyen de 700€, ce qui équivaut au loyer d’un appartement de 40 à 50 m² en province. En outre, c’est tout simplement colossal !

Il n’est toutefois pas nécessaire de se ruiner pour s’offrir une paire de sneakers digne de ce nom. Les plus vendues en France affichent d’ailleurs un prix de vente nettement inférieur, généralement compris entre 90€ et 120€, à l’image des best-sellers d’adidas et de Nike, la Stan Smith et la Air Force 1. Ces deux icones de la mode streetwear, respectivement créées en 1964 et en 1982, se monnaient généralement 100€ tout rond, en tout cas pour les coloris ‘’traditionnels’’. Et en matière de coloris, vous n’aurez que l’embarras du choix, en particulier pour la Air Force 1 qui fait partie des classiques les plus déclinés par Nike. En atteste la place qu’elle occupe au sein des nouveautés estampillées du Swoosh présentées chaque semaine sur le site spécialisé sneakerstyle.fr. Même constat pour les indémodables de New Balance tels que la 574 et la 997, qui a récemment bénéficié d’un lifting efficace. Autant de références qui font qui plus est l’objet de promotions récurrentes, lors de ventes privées et des soldes, à l’instar de n’importe quel autre accessoire de prêt-à-porter. A bon entendeur.

Grâce au retour en force d’équipementiers très populaires dans les années 90, comme FILA et Ellesse, pour ne citer qu’eux, il est désormais possible d’acheter des baskets de qualité, tendances et confortables, à des prix encore plus bas, et ce tout au long de l’année. Si vous souhaitez percer les mystères de ce comeback réussi, symbolisé par l’omniprésence de la FILA Disruptor dans la rue, et peaufiner par la même occasion votre culture sneakers, nous vous conseillons vivement de lire cet article publié il y a déjà trois ans chez YARD.

Vous l’aurez compris, si le succès des sneakers dépasse l’entendement, c’est parce qu’elles sont l’affaire de tous. Cela ne signifie pas que tous les modèles sont accessibles, mais plutôt qu’il y en a pour tout le monde et tous les budgets. On peut ainsi affirmer que le phénomène s’est démocratisé. La question qui se pose à présent, c’est quel type d’acheteur êtes-vous ou allez devenir ?

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